Déterminer la capacité du client à se souvenir d'événements, à penser de manière cohérente et à organiser les activités d’autosoins quotidiennes. Ces items sont décisifs pour de nombreuses conclusions du plan de soins.
Les items de cognition mesurent les prestations du client, par exemple, en demandant au client de se souvenir d'événements récents et du passé ou de montrer une capacité de décision.
Les questions sur le fonctionnement cognitif et la mémoire peuvent être un sujet sensible. Les clients peuvent se montrer sur la défensive, s'énerver ou devenir très émotionnels. Si un client se rend compte qu'il n'est pas en mesure de donner une réponse sensée, il peut se sentir fragile, intimidé ou frustré.
Assurez-vous de questionner le client loin des oreilles indiscrètes, dans un endroit calme qui ne crée pas de distraction, c'est-à-dire, ne l'interrogez pas en présence d'autres clients ou de sa famille, à moins que le client soit trop excité pour pouvoir rester seul. Posez vos questions sans juger. Cela aidera à créer la relation de confiance nécessaire entre le prestataire de soins et le client. Après avoir reçu les réponses aux questions, adressez-vous, si nécessaire, également à la famille ou à un tiers afin de clarifier le fonctionnement cognitif du patient au cours des trois derniers jours ou afin d'en vérifier la véridicité. Cette information est particulièrement importante pour les clients aux aptitudes communicatives limitées ou victimes d'une frontière linguistique.
L'approche suivante est conseillée lors de l'évaluation de la cognition :
Si le client devient très irritable, rassurez-le et ARRÊTER de parler du fonctionnement cognitif. Cette collecte d'information ne doit pas se faire sur une seule conversation, mais peut se poursuivre durant toute la période d'évaluation. Dites, par exemple, au client irrité "Parlons d'autre chose" ou "Nous ne devons pas parler de ça maintenant, ça peut se faire plus tard". Observez le fonctionnement cognitif de votre client les heures et les jours qui suivent et continuez à le questionner quand il se sentira plus à son aise.