Le CAP "maltraitance"[1] a pour objectif d’identifier les personnes qui se trouvent dans des situations de maltraitance ou de négligence ; il vise également à faciliter la prise de décision d’intervention. Dans certains pays et certaines régions, il est obligatoire de signaler de tels cas à un organisme désigné.
Les mauvais traitements infligés peuvent consister en une action (violence) ou en une omission (négligence). Il peut s’agir d’un acte intentionnel (une tentative consciente d’infliger de la douleur) ou d’un acte non intentionnel attribué à l’ignorance, à une infirmité, à une dépression, au "burn out" ou au manque d’attention de la part d’un soignant.
Les signes de mauvais traitements peuvent être regroupés en quatre groupes :
Il est important de réagir à un abus évident. La personne qui est victime d’un abus peut être en danger imminent de subir des blessures ou de présenter d’autres problèmes de santé. En plus, les abus affectent d’autres aspects de la vie, y compris le bien-être psychologique, la participation à la vie sociale et communautaire. Une préoccupation courante, même après l’arrêt des abus, est le risque de voir se développer un état de stress post-traumatique, qui peut inclure de sérieux symptômes psychiatriques tels qu’une dépression sévère et le risque de suicide.
[#1] Ce CAP sera aussi activé en cas d'absence d'aidant proche (à partir de juillet 2011).