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!!__Symptômes de douleur__ |
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!!__J6. Symptômes de douleur__ |
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%%(background-color: #FFE8C5; display:block; padding: .2em; border: solid #990000 1px;) |
__Attention__ : Informez-vous toujours de la fréquence, l’intensité et le contrôle de la douleur auprès du client. Observez le client et informez-vous après des autres qui sont en contact avec le client. |
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!__Objectif :__ |
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Déterminer la fréquence et l’intensité de douleur. Ce point peut être utilisé afin de déterminer des indicateurs de douleur, mais aussi afin de vérifier la réaction du client en cas d’un traitement antidouleur. Bien des clients qui ont mal ne reçoivent pas (assez) de traitement. Surtout des clients qui souffrent de douleur chronique, non liée au cancer, sont souvent négligés et pas traités. Une des raisons les plus importantes est que beaucoup de personnes pensent à tort qu’il faut avoir mal quand on vieilli ou qu’on ne sait pas soulager la douleur. Le contrôle de la douleur permet souvent la revalidation et plus de contact avec les autres et d’engagement dans les activités. |
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!__Définitions :__ |
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__Douleur -__ La douleur renvoie à tout type de douleur physique ou nuisance quelque part dans le corps. La douleur peut se concentrer dans un endroit ou être plus générale. Elle peut être aiguë ou chronique, continue ou récurrente (elle va et vient), surgir lors de repos ou mouvement. L’expérience de douleur est très subjective; la douleur est ce que le client dit qu’elle est. |
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__Donne des signes de douleur -__ Dépend de la perception des autres (c.à.d. indications) parce que le client ne s’en plaint pas, ou parce que le client n’est pas capable d’expliquer ou décrire les symptômes. |
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!__Procédure :__ |
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Il n’y a pas de caractéristiques objectives ou de tests qui indiquent quand quelqu’un a mal ou qui peuvent mesurer la gravité. L’expérience ne doit pas être proportionnée au type ou degré de dommage sous-jacent au tissu. Parfois il est impossible de déterminer une raison spécifique pour la douleur chronique. Malgré le mentionné ci-dessus, et sauf si le client le refuse, il faut toujours examiner et traiter la douleur, même si la cause n’est pas connue. |
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Demandez le client s’il a eu mal les 3 derniers jours. L’information la plus correcte et crédible sur la douleur et son intensité est celle communiquée par le client. Même en cas de clients déséquilibrés cognitivement il faut considérer que les mentions sont crédibles. On ne vous donne probablement pas de bonne réponse si vous ne demandez que “Avez-vous mal?” Un client peut penser que la douleur est une expérience plus intense (p.e. ce qu’il a vécu après une opération ou lors d’une foulure de la cheville). Par exemple : une femme avec le pied douloureux qui “fulmine” quand elle se tourne afin d’aller de la chaise aux toilettes, mais qui normalement ne cause pas de problèmes, nie probablement avoir mal. On utilise différents mots afin de décrire la douleur, renvoyant à ce qu’on expérimente en tant que “nuisance”, “sentiment irritant”, “lancinant”, “serré”, “fort”, “très” ou quelque chose qui “tire” ou “élancement”. |
Attention : interrogez toujours la personne à propos de la fréquence, de l’intensité et de la maîtrise de la douleur. |
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Demandez le client de décrire ce qu’il sent. Observez afin de trouver des indications de douleur. Indications comme : gémir, pleurer, crier ou froncer et autres expressions du visage; les positions du corps aussi comme: écarter/protéger une partie du corps ou rester immobile; ou une diminution des activités ordinaires. Chez les clients déments il est très difficile de constater la douleur. Par exemple : une personne qui souffre de démence avancée ne sait pas exprimer qu’il a mal. La douleur se manifeste par un certain comportement comme: demander de l’aide, des expressions du visage qui expriment la douleur; refuser de manger ou battre la personne qui essaie de la déplacer ou qui touche une partie du corps. Un comportement pareil n’indique pas nécessairement la douleur, mais peut être lié à différents problèmes sous-jacents. Pourtant, si vous estimez qu’il est possible que le comportement du client soit causé par la douleur, notez sa présence et essayez de déterminer sa gravité. Demandez aussi aux autres membres de l’équipe de soins qui travaillent avec lui si le client a eu des plaintes ou indications de douleur les trois derniers jours. (''Attention'' : il faut s’informez d’abord auprès du client de la fréquence et de l’intensité.) |
!!!Objectif : |
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Servez-vous de votre meilleur avis clinique lors de l’encodage. Si vous avez du mal à déterminer la fréquence et l’intensité exactes de la douleur, encodez le niveau le plus grave. Raisonnement: usuellement on doit réexaminer les clients qui ont mal afin d’en déterminer la cause et les interventions qui enlèvent la nuisance. C’est que vous ne voulez que soulager la douleur. |
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!!!a. Fréquence |
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!__Définition : __ |
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__Fréquence des plaintes ou expressions de douleur__ - Contient : grimace, serrer les dents, gémir, se retirer lors de contact ou autres signes non verbaux qui indiquent la douleur. |
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!__Codage :__ |
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Encodez la présence et l’absence du problème dans les 3 derniers jours |
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*__0. Pas de douleur__ |
*__1. Présente, mais non manifestée les 3 derniers jours__ |
*__2. Manifestée 1-2 des 3 derniers jours__ |
*__3. Manifestée chacun des 3 derniers jours__ |
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!!!b. Intensité |
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!__Définition : __ |
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__[Intensité maximale de douleur|VAS] -__ Le niveau de douleur mentionné par le client ou constaté. |
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!__Codage :__ |
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*__0. Pas de douleur__ |
*__1. Légère__ - Bien que le client sente quelque douleur (légère), il est capable d’effectuer les routines journalières, s’entretenir avec les autres ou dormir. |
*__2. Moyenne__ - Le client sent une “moyenne” quantité de douleur. |
*__3. Sévère__ - Le client expérimente une douleur intense. |
*__4. Par moment atroce ou insupportable __ - La douleur la plus grave. Ce type de douleur empêche généralement l’exécution de routines journalières, le contact avec les autres et le sommeil. |
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!!!c. Rythme de la douleur |
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!__Définition : __ |
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__Durée de la douleur -__ Mesurez quand la douleur va et vient du point de vue du client. |
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!__Codage :__ |
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*__0. Pas de douleur__ |
*__1. Unique épisode durant les 3 derniers jours__ |
*__2. Intermittent__ |
*__3. Constant__ – La douleur est présente toute la journée les 3 derniers jours |
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!!!d. Poussée aigüe |
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!__Définition : __ |
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__Douleur soudaine -__ Le client a expérimenté une douleur soudaine, acute une ou plusieurs fois dans les 3 derniers jours. Ce type de douleur peut ressembler une augmentation dramatique du niveau de douleur ajoutée à la douleur traitée avec les anti-douleurs ou le retour de la douleur à cause d’un défaut d’un certain dosage. |
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!__Codage :__ |
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*__0. Non__ |
*__1. Oui__ |
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!!!e. Maîtrise de la douleur |
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!__Définition : __ |
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La capacité de traiter la douleur efficacement avec l’approche thérapeutique actuelle (du point de vue du client). Ce point décrit la (in)suffisance du traitement anti-douleur administré par les professionnels de soins responsables (p.e. médicaments, massage, TENS ou une autre approche thérapeutique). |
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!__Codage :__ |
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*__0. Pas de problème de douleur.__ |
*__1. Intensité de douleur acceptable; il ne faut pas de traitement anti-douleur__ |
*__2. Bien traitée moyennant une approche thérapeutique__ |
*__3. Traitée quand on suit une approche thérapeutique, mais on ne suit pas toujours l’approche__ |
*__4. Suivi thérapie, mais on n’a pas bien traité la douleur__ |
*__5. Pas suivi d’approche thérapeutique contre la douleur; elle n’a pas été bien traitée__ |
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!__Exemples :__ |
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*Madame G. a une mauvaise mémoire à court et long terme et un fonctionnement cognitif moyennement troublé. Les 3 derniers jours elle a demandé une fois par jour “une cachette contre la douleur”. L’état des médicaments montre qu’elle a reçu du Paracetamol chaque soir. L’infirmière constate que madame G. généralement touche la hanche gauche quand elle demande une cachette. Mais si on s’informe de la douleur, madame G. dit que tout va bien avec elle et qu’elle n’a jamais mal. \\ __Raisonnement pour l’encodage :__ Il paraît que madame G. a oublié qu’elle avait raconté de la douleur les 3 derniers jours. Encodez que madame G. expérimente une douleur légère chaque jour. |
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*__Réponses__ ''Cliquez sur les "<<" pour faire apparaître les réponses'' |
##__Fréquence de douleur : 3__ |
##__Intensité de douleur : 1__ |
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Enregistrer la fréquence et l’intensité de toute douleur que la personne peut éprouver. Cet item pourra être utilisé aussi bien pour identifier la présence de douleur que pour suivre la réaction de la personne aux interventions visant à la soulager. |
Une part substantielle des personnes ayant des douleurs ne reçoit pas ou reçoit un traitement inadéquat. En particulier, les personnes ayant des douleurs chroniques d’origine non cancéreuse sont souvent négligées et non traitées. Une raison essentielle pour cet état de fait est que de nombreuses personnes pensent que la douleur est normale lorsqu’on vieillit ou que rien ne peut être fait pour soulager la douleur. |
Le contrôle de la douleur favorise souvent la revalidation, la fréquentation des autres et la participation aux activités. |
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*Monsieur T. fonctionne bien cognitivement. Il se balade partout et est impliqué dans ses soins et des activités sociales et récréatives. Pendant la dernière semaine il était gai, amusant et actif. Si l’infirmière de nuit le regarde la nuit, il semble dormir. Mais si on lui demande comment ça va, il dit qu’il souffre de convulsions terribles aux jambes chaque nuit. Il s’est reposé un peu, mais se sent fatigué au réveil. \\ __Raisonnement pour l’encodage :__ bien que monsieur T. se semble sentir bien, il dit avoir des convulsions terribles. Le meilleur avis clinique pour l’encodage de ce point pousse à l’encodage de ce que monsieur T. raconte. |
%%collapse |
*__Réponses__ ''Cliquez sur les "<<" pour faire apparaître les réponses'' |
##__Fréquence de douleur : 2__ |
##__Intensité de douleur : 2__ |
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!!!Définition : |
*Douleur - La douleur renvoie à tout type de douleur physique ou d’inconfort où que ce soit dans le corps. La douleur peut être localisée sur UNE région du corps ou être de nature plus générale. Elle peut être aiguë ou chronique, continue ou intermittente (s’en va et puis revient), au repos ou lors de mouvements. |
L’expérience de la douleur est quelque chose de très subjectif, la douleur est ce que le client dit qu’elle est. |
*Montre des signes de douleur - Dépend de l’observation des autres (ce qui veut dire des indications, des indices) parce que le client ne s’en plaint pas, ou parce que le client n’est pas en état pour mettre en mots ses symptômes ou pour les décrire. |
!!!Procédure : |
Interrogez toujours la personne à propos de la fréquence, de l’intensité et de la maîtrise de la douleur. |
Si nécessaire, demandez aux personnes qui ont de fréquents contacts avec la personne si elle s’est plainte ou a montré des signes de douleur au cours des 3 derniers jours. |
Le ressenti de la douleur est très subjectif : la douleur est ce que la personne dit être douloureux. Il n’y a pas de marqueurs objectifs ou de tests qui indiquent quand une personne souffre ou qui mesurent sa sévérité. Ce qu’une personne éprouve peut ne pas être proportionnel à l’étendue des dégâts tissulaires sous jacents. Parfois, une cause spécifique de douleurs chroniques ne peut être identifiée. Quoiqu’il en soit, à moins que la personne refuse, la douleur doit toujours être mesurée et traitée, même si la cause est inconnue. |
La preuve la plus précise et fiable de l’existence d’une douleur et de son intensité est ce que vous dit la personne. Même chez les personnes ayant une déficience cognitive, une douleur rapportée spontanément doit être tenue pour fiable. |
Cependant vous pourrez ne pas obtenir de réponse précise si vous demandez seulement « Avez-vous des douleurs ?» Une personne peut penser que « douleur » est une sensation plus intense survenant après un événement aigu (par exemple, ce qui est ressenti après une intervention chirurgicale ou une entorse de la cheville). Par exemple, une femme peut avoir un pied douloureux qui se manifeste quand elle pivote pour se transférer sur son fauteuil roulant ou sur les toilettes mais ne s’en préoccupe pas la plupart du temps. Aussi peut-elle nier souffrir. |
Les personnes utilisent souvent des mots différents pour décrire la douleur, se référant à ce qu’elles ressentent comme « inconfort, brûlure, sensation de coup, courbature, broiement, lourdeur, endolorissement ou comme un pincement ou un coup au cœur ». |
Si la personne vous dit qu’elle souffre, demandez-lui quel est le degré de contrôle de sa douleur. Si la personne est incapable de vous dire si elle ressent une quelconque sensation de douleur, observez-la pour les manifestations de douleurs qu’elle peut présenter tels que gémissements, cris ou autres expressions vocales, tressaillements, froncements de sourcils ou autres expressions du visage, postures visant à protéger ou soulager une partie du corps. |
Chez certaines personnes, la douleur peut être très difficile à discerner. Par exemple, pour les personnes atteintes de démence qui ne peuvent exprimer par la parole leur souffrance, les symptômes de douleur peuvent se manifester par des comportements particuliers tels que des appels au secours, des expressions douloureuses du visage. De tels comportements n’indiquent pas uniquement la douleur, mais peuvent aussi être signe de multiples problèmes sous-jacents. Cependant, si, selon votre expérience clinique, il vous paraît possible que ce comportement indique que la personne souffre, codez la douleur comme présente et utilisez votre meilleur jugement pour graduer son intensité. |
__a. Fréquence à laquelle la personne se plaint ou manifeste des signes de douleur__ |
!!!Définition : |
Fréquence avec laquelle la personne se plaint ou manifeste des signes de douleur (inclut grimaces, serrement de dents, gémissements, retrait lors d’un contact ou d’autres manifestations non verbales suggérant la douleur). |
!!!Codage : |
*0. Pas de douleur |
*1. Symptômes présents mais non manifestés durant les 3 derniers jours |
*2. Manifestés 1-2 des 3 derniers jours |
*3. Manifestés quotidiennement les 3 derniers jours |
__b. Intensité maximale de la douleur présentée__ |
!!!Définition : |
[Intensité maximale de la douleur présentée|EVA.PNG] : Niveau le plus élevé de douleur rapportée ou observée chez la personne. |
!!!Codage : |
Codez le niveau de douleur rapporté ou observé le plus élevé : |
*0. Pas de douleur |
*1. Légère |
*2. Moyenne |
*3. Sévère |
*4. Douleur par moment atroce ou insupportable |
__c. Rythme de la douleur__ |
!!!Définition : |
Rythme de la douleur – Mesure la fréquence de la douleur (par exemple, la montée et la retombée de la douleur) d’après le point de vue de la personne. |
!!!Codage : |
*0. Pas de douleur |
*1. Épisode unique durant les 3 derniers jours |
*2. Intermittent |
*3. Constant – Douleur présente durant toute la journée pour chacun des 3 derniers jours. |
__d. Poussée aiguë__ |
!!!Définition : |
Poussée aiguë – Période, durant les 3 derniers jours, où la personne a éprouvé un accès soudain d’aggravation de la douleur. Un épisode aigu peut apparaître comme une augmentation dramatique du niveau de douleur par rapport à celui auquel font face les antalgiques actuels ou la réapparition d’une douleur lorsque l’effet de la dose d’antalgique cesse. |
!!!Codage : |
*0. Non |
*1. Oui |
__e. Maîtrise de la douleur__ |
!!!Définition : |
Maîtrise de la douleur – Capacité du traitement actuel à maîtriser la douleur (d’après le point de vue de la personne). Cet item décrit l’adéquation ou l’inadéquation des mesures de maîtrise de la douleur instaurées par le personnel soignant s’occupant de la personne (par exemple médicaments, massages, autres traitements). |
!!!Codage : |
*0. Pas de problème de douleur |
*1. Douleur acceptable pour la personne, pas de traitement ou de changement nécessaire |
*2. Douleur maîtrisée par les thérapeutiques |
*3. Douleur maîtrisée quand les prescriptions sont respectées, mais prescriptions pas toujours suivies |
*4. Prescriptions suivies mais maîtrise incomplète |
*5. Pas de prescription antalgique suivie, douleur non adéquatement maîtrisée |
%%(border: solid #992744 1px; padding-top: 0.5em; margin-left: 1em; margin-right: 1em;) |
Exemples: |
*Madame G. a une mauvaise mémoire à court et long terme et un fonctionnement cognitif moyennement troublé. Les 3 derniers jours elle a demandé une fois par jour « un cachet contre la douleur ». Le relevé des médicaments montre qu’elle a reçu du Paracetamol chaque soir. L’infirmière constate que généralement madame G. touche la hanche gauche quand elle demande un cachet. Mais si on s’informe de la douleur, madame G. dit que tout va bien avec elle et qu’elle n’a jamais mal. Raisonnement pour l’encodage: Il semble que madame G. a oublié qu’elle avait ressenti de la douleur les 3 derniers jours. Encodez que madame G. expérimente une douleur légère chaque jour. \\Fréquence de la douleur:3 |
\\Intensité de la douleur: 1 |
*Monsieur T. n’a pas de problèmes cognitifs. Il se balade partout. Il est impliqué dans ses soins, dans les activités sociales et récréatives. Pendant la dernière semaine il était gai, amusant et actif. Si l’infirmière de nuit le regarde la nuit, il semble dormir. Mais si on lui demande comment il se sent, il dit qu’il souffre chaque nuit de convulsions terribles aux jambes. Il s’est reposé un peu, mais se sent fatigué au réveil. Raisonnement pour l’encodage: bien que monsieur T. semble se sentir bien, il dit avoir des convulsions terribles. Le meilleur avis clinique pour l’encodage de ce point est d’encoder ce que monsieur T. dit.\\Fréquence de la douleur: 2Intensité de la douleur: 2 |