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!!CAP Restriction physique
!!CAP Contention physique
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Ce protocole d’ananlyse clinique s’intéresse aux problèmes des personnes soumises aux restrictions physiques. Une restriction consiste en tout appareil (par exemple, un appareil physique ou mécanique, du matériel ou un équipement pour attacher ou tenant au corps de la personne) que la personne ne peut enlever facilement et qui limite sa liberté de mouvement ou d’accès habituel à son corps. Ce qui est important c’est l’effet que l’appareil a sur la personne, pas le propos pour lequel l’appareil fut mis en place. Cela inclut aussi les restrictions passives telles que les fauteuils qui empêchent le lever. L’objectif de ce CAP est de diminuer leur usage en utilisant des mesures adéquates pour une personne ayant des troubles physiques et/ou cognitifs.
Ce protocole d’ananlyse clinique s’intéresse aux problèmes des personnes soumises aux contentions physiques. Une contention consiste en tout appareil (par exemple, un appareil physique ou mécanique, du matériel ou un équipement pour attacher ou tenant au corps de la personne) que la personne ne peut enlever facilement et qui limite sa liberté de mouvement ou d’accès habituel à son corps. Ce qui est important c’est l’effet que l’appareil a sur la personne, pas le propos pour lequel l’appareil fut mis en place. Cela inclut aussi les contentions passives telles que les fauteuils qui empêchent le lever. L’objectif de ce CAP est de diminuer leur usage en utilisant des mesures adéquates pour une personne ayant des troubles physiques et/ou cognitifs.
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Les restrictions physiques sont associées à des répercussions négatives sur le plan de l’état physique et psychosocial. Elles ne sont presque jamais indiquées et devraient seulement être utilisées à court terme et de façon temporaire. Si elles sont utilisées en permanence, les conséquences physiques peuvent comprendre : la fonte de la masse musculaire, des crampes musculaires, une réduction de la mobilité et de la résistance, une diminution de l’équilibre, une fragilisation cutanée, de la constipation, de l’incontinence et une perte d’appétit. De surcroît, les personnes sous moyens de contention et qui essayent de se libérer par elles-mêmes peuvent tomber et se blesser. Il est par ailleurs possible qu’elles s’étranglent avec le dispositif de contention.
Les contentions physiques sont associées à des répercussions négatives sur le plan de l’état physique et psychosocial. Elles ne sont presque jamais indiquées et devraient seulement être utilisées à court terme et de façon temporaire. Si elles sont utilisées en permanence, les conséquences physiques peuvent comprendre : la fonte de la masse musculaire, des crampes musculaires, une réduction de la mobilité et de la résistance, une diminution de l’équilibre, une fragilisation cutanée, de la constipation, de l’incontinence et une perte d’appétit. De surcroît, les personnes sous moyens de contention et qui essayent de se libérer par elles-mêmes peuvent tomber et se blesser. Il est par ailleurs possible qu’elles s’étranglent avec le dispositif de contention.
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Les effets psychosociaux du recours à des moyens de contention peuvent consister en un sentiment de honte, de désespoir, d’agitation, de détresse ou de stigmatisation. Les troubles du comportement qui sont parfois le motif de l’usage de la contention, peuvent même s’aggraver, lorsque la personne devient agitée par l’inconfort causé par la restriction de ses mouvements. Il est parfois suggéré que les restrictions physiques peuvent être appliquées par suite d’un déficit de personnel.
Cependant, il existe de multiples éléments qui laissent penser que le recours aux restrictions physiques accroît la tâche du personnel, parce que, souvent, la santé mentale et physique de la personne décline et qu’il est, par conséquent, nécessaire de surveiller l’état de la personne plus fréquemment dans la journée.
Les effets psychosociaux du recours à des moyens de contention peuvent consister en un sentiment de honte, de désespoir, d’agitation, de détresse ou de stigmatisation. Les troubles du comportement qui sont parfois le motif de l’usage de la contention, peuvent même s’aggraver, lorsque la personne devient agitée par l’inconfort causé par la contention de ses mouvements. Il est parfois suggéré que les contentions physiques peuvent être appliquées par suite d’un déficit de personnel.
Cependant, il existe de multiples éléments qui laissent penser que le recours aux contentions physiques accroît la tâche du personnel, parce que, souvent, la santé mentale et physique de la personne décline et qu’il est, par conséquent, nécessaire de surveiller l’état de la personne plus fréquemment dans la journée.
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*Identifier et traiter les symptômes qui ont justifié le recours aux restrictions physiques.
*Identifier et traiter les symptômes qui ont justifié le recours aux contentions physiques.
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Le CAP restriction physique identifie deux types de personnes à risque à suivre, selon leurs performances pour la réalisation des activités de la vie quotidiennes (AVQ), basé sur l’échelle interRAI ADL Self-Performance Hierarchy Scale. Les personnes relevant de ces 2 catégories ont comme point commun d’être soumises à des mesures de restriction physique au moment de l’évaluation, comme des contentions du tronc, des moyens de contention des membres ou un fauteuil adapté empêchant les personnes de se lever. Ces catégories de personnes diffèrent dans les performances au niveau des AVQ : la première comporte plus de personnes indépendantes tandis que les personnes appartenant à la seconde catégorie sont moins indépendantes dans ces activités.
Le CAP contention physique identifie deux types de personnes à risque à suivre, selon leurs performances pour la réalisation des activités de la vie quotidiennes (AVQ), basé sur l’échelle interRAI ADL Self-Performance Hierarchy Scale. Les personnes relevant de ces 2 catégories ont comme point commun d’être soumises à des mesures de contention physique au moment de l’évaluation, comme des contentions du tronc, des moyens de contention des membres ou un fauteuil adapté empêchant les personnes de se lever. Ces catégories de personnes diffèrent dans les performances au niveau des AVQ : la première comporte plus de personnes indépendantes tandis que les personnes appartenant à la seconde catégorie sont moins indépendantes dans ces activités.
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*__PERSONNES A RISQUE CHEZ QUI IL FAUT SUPPRIMER UNE RESTRICTION PHYSIQUE, DISPOSANT ENCORE D’UNE APTITUDE MOYENNE OU RECEMMENT AMOINDRIE POUR L’ACCOMPLISSEMENT DES AVQ __(par exemple : assumer son hygiène personnelle, s’habiller ou marcher). Les personnes qui font partie de ce groupe sont soumises à des moyens de restriction physique par crainte de chute, déambulation et pour des problèmes comportementaux (par exemple, absence de collaboration aux soins, abus physique, comportement socialement inadéquat). Environ une de ces personnes sur cinq chutera. Les services où un programme de réduction des restrictions est mis en place pourront maintenir toutes ces personnes ou presque sans restriction physique. Ce groupe comprend 1 % des personnes résidant en structure de soins de longue durée et 2 % des personnes qui bénéficient de soins à domicile (aux Etats-Unis).
*__PERSONNES A RISQUE CHEZ QUI IL FAUT SUPPRIMER UNE contention PHYSIQUE, DISPOSANT ENCORE D’UNE APTITUDE MOYENNE OU RECEMMENT AMOINDRIE POUR L’ACCOMPLISSEMENT DES AVQ __(par exemple : assumer son hygiène personnelle, s’habiller ou marcher). Les personnes qui font partie de ce groupe sont soumises à des moyens de contention physique par crainte de chute, déambulation et pour des problèmes comportementaux (par exemple, absence de collaboration aux soins, abus physique, comportement socialement inadéquat). Environ une de ces personnes sur cinq chutera. Les services où un programme de réduction des contentions est mis en place pourront maintenir toutes ces personnes ou presque sans contention physique. Ce groupe comprend 1 % des personnes résidant en structure de soins de longue durée et 2 % des personnes qui bénéficient de soins à domicile (aux Etats-Unis).
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*__PERSONNES A RISQUE CHEZ QUI IL FAUT SUPPRIMER UNE RESTRICTION PHYSIQUE, DISPOSANT D’UNE APTITUDE FAIBLE OU NULLE POUR L’ACCOMPLISSEMENT DES AVQ.__ Les personnes qui font partie de ce groupe présentent probablement plus souvent un antécédent de chute ou de problèmes comportementaux que celles pour qui le CAP n’est pas déclenché. Environ 70 % de ces personnes ont des pertes cognitives sévères et un pourcentage similaire est incapable de marcher ou d’utiliser une chaise roulante. Environ 40 % de ces personnes sont incapables de se positionner droites dans le fauteuil elles-mêmes, plus d’un quart auront de sévères problèmes de vision ou encore de compréhension des autres et environ 15 % recevront une alimentation par sonde. En présence d’un programme de limitation des restrictions physiques, on aura peut-être encore recours pour un petit nombre de ces personnes à des mesures de restrictions physiques. Ce groupe comprend de 1 à 6 % des personnes placées et moins de 1 à 6 % des bénéficiaires de soins à domicile (aux Etats-Unis).
*__PERSONNES A RISQUE CHEZ QUI IL FAUT SUPPRIMER UNE contention PHYSIQUE, DISPOSANT D’UNE APTITUDE FAIBLE OU NULLE POUR L’ACCOMPLISSEMENT DES AVQ.__ Les personnes qui font partie de ce groupe présentent probablement plus souvent un antécédent de chute ou de problèmes comportementaux que celles pour qui le CAP n’est pas déclenché. Environ 70 % de ces personnes ont des pertes cognitives sévères et un pourcentage similaire est incapable de marcher ou d’utiliser une chaise roulante. Environ 40 % de ces personnes sont incapables de se positionner droites dans le fauteuil elles-mêmes, plus d’un quart auront de sévères problèmes de vision ou encore de compréhension des autres et environ 15 % recevront une alimentation par sonde. En présence d’un programme de limitation des contentions physiques, on aura peut-être encore recours pour un petit nombre de ces personnes à des mesures de contentions physiques. Ce groupe comprend de 1 à 6 % des personnes placées et moins de 1 à 6 % des bénéficiaires de soins à domicile (aux Etats-Unis).
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*__PAS DE DECLENCHEMENT.__ Ce groupe compte des individus pour lesquels il est inutile de recourir aux restrictions physiques ou à un fauteuil qui prévient les risques de chutes. Par ailleurs, les personnes tétraplégiques ainsi que celles plongées dans le coma ne déclenchent pas ce CAP – leur plan de soins prévoira l’utilisation de chaises et de matériel de support adaptés.
*__PAS DE DECLENCHEMENT.__ Ce groupe compte des individus pour lesquels il est inutile de recourir aux contentions physiques ou à un fauteuil qui prévient les risques de chutes. Par ailleurs, les personnes tétraplégiques ainsi que celles plongées dans le coma ne déclenchent pas ce CAP – leur plan de soins prévoira l’utilisation de chaises et de matériel de support adaptés.
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__Considérations préliminaires relatives à l’utilisation temporaire des moyens de restriction physique__\\
__Considérations préliminaires relatives à l’utilisation temporaire des moyens de contention physique__\\
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Il existe un nombre limité de situations où le recours à la restriction physique peut être requis, en considération de l’urgence. Ainsi, par exemple, il pourra y être recouru pour empêcher la violence ou la concrétisation de pensées suicidaires (dans ce cas, il faut recourir aux pratiques psychiatriques ordinaires pour l’usage en urgence) ou encore pour permettre l’exécution d’un traitement médical. Dès que cet impératif d’urgence disparaît, on devra examiner la personne afin de supprimer la restriction physique et référer la personne pour des soins tels que décrit infra.
Il existe un nombre limité de situations où le recours à la contention physique peut être requis, en considération de l’urgence. Ainsi, par exemple, il pourra y être recouru pour empêcher la violence ou la concrétisation de pensées suicidaires (dans ce cas, il faut recourir aux pratiques psychiatriques ordinaires pour l’usage en urgence) ou encore pour permettre l’exécution d’un traitement médical. Dès que cet impératif d’urgence disparaît, on devra examiner la personne afin de supprimer la contention physique et référer la personne pour des soins tels que décrit infra.
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Lorsque l’on évalue le recours à la restriction physique à d’autres occasions, il faut d’abord établir une évaluation minutieuse de la personne pour examiner les approches de soins qui n’impliquent pas le recours aux moyens de contention. Les exemples suivants constituent des points à prendre en considération :
Lorsque l’on évalue le recours à la contention physique à d’autres occasions, il faut d’abord établir une évaluation minutieuse de la personne pour examiner les approches de soins qui n’impliquent pas le recours aux moyens de contention. Les exemples suivants constituent des points à prendre en considération :
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*Quelle est la « routine quotidienne » de la personne ? Cet examen peut mettre en évidence les éléments à individualiser dans le milieu de vie habituel afin de réduire les risques de chute, en fournissant à la personne l’aide requise pour ses déplacements, ses promenades ou ses changements de position, avant que la personne n’essaye d’entamer ces mouvements sans aide. Pour les personnes en restriction physique, identifier les moments de la journée et de la nuit durant lesquels une intervention autre qu’une restriction physique peut réduire le risque d’évènements malheureux :
*Quelle est la "routine quotidienne" de la personne ? Cet examen peut mettre en évidence les éléments à individualiser dans le milieu de vie habituel afin de réduire les risques de chute, en fournissant à la personne l’aide requise pour ses déplacements, ses promenades ou ses changements de position, avant que la personne n’essaye d’entamer ces mouvements sans aide. Pour les personnes en contention physique, identifier les moments de la journée et de la nuit durant lesquels une intervention autre qu’une contention physique peut réduire le risque d’évènements malheureux :
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*Pour les personnes déjà temporairement placées en restriction, examiner le problème implicite pour lequel la restriction a été appliquée. Si, après cet examen, vous décidez du maintien temporaire de la restriction, le plan de soin de la personne devra nécessairement identifier :
**Le raisonnement clinique qui a justifié l’utilisation de la restriction ;
**La période spécifique pendant laquelle la restriction doit être appliquée, ainsi que le programme régulier pour vérification de la contention de la personne, par heure et par jour. Par exemple, un tel plan pourra nécessiter une vérification de la restriction toutes les 15 minutes, durant les 2 premiers jours, puis chaque heure, durant les 5 jours suivants.
*Pour les personnes déjà temporairement placées en contention, examiner le problème implicite pour lequel la contention a été appliquée. Si, après cet examen, vous décidez du maintien temporaire de la contention, le plan de soin de la personne devra nécessairement identifier :
**Le raisonnement clinique qui a justifié l’utilisation de la contention ;
**La période spécifique pendant laquelle la contention doit être appliquée, ainsi que le programme régulier pour vérification de la contention de la personne, par heure et par jour. Par exemple, un tel plan pourra nécessiter une vérification de la contention toutes les 15 minutes, durant les 2 premiers jours, puis chaque heure, durant les 5 jours suivants.
At line 56 changed 2 lines.
**Le consentement de la personne (ou celui d’un proche si la personne est dans l’incapacité de le manifester) pour le recours à la restriction physique.
**Un plan systématique récapitulant les étapes majeures pour supprimer le recours à la restriction physique aussi tôt que possible. Définir une date butoir à laquelle la restriction sera supprimée. Si cette date est dépassée, réévaluer le besoin de restriction et relater les raisons qui ont justifié le maintien de la contention au-delà de cette date.\\
**Le consentement de la personne (ou celui d’un proche si la personne est dans l’incapacité de le manifester) pour le recours à la contention physique.
**Un plan systématique récapitulant les étapes majeures pour supprimer le recours à la contention physique aussi tôt que possible. Définir une date butoir à laquelle la contention sera supprimée. Si cette date est dépassée, réévaluer le besoin de contention et relater les raisons qui ont justifié le maintien de la contention au-delà de cette date.\\
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__Considérations sur l’application d’une restriction physique__\\
__Considérations sur l’application d’une contention physique__\\
At line 75 changed 1 line.
__La personne est-elle placée en restriction physique en raison de comportements agités ou agressifs ?__ (Consulter le [CAP Comportement|GADComp] pour une discussion plus détaillée de la gestion du comportement)
__La personne est-elle placée en contention physique en raison de comportements agités ou agressifs ?__ (Consulter le [CAP Comportement|GADComp] pour une discussion plus détaillée de la gestion du comportement)
At line 92 changed 1 line.
__La personne est-elle placée en restriction physique afin d’éviter qu’elle n’ôte des appareillages médicaux (par exemple tubulures des perfusions, tube de trachéotomie) ?__
__La personne est-elle placée en contention physique afin d’éviter qu’elle n’ôte des appareillages médicaux (par exemple tubulures des perfusions, tube de trachéotomie) ?__
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*Lorsque le traitement impose la prise en charge d’une maladie aiguë (par exemple, des antibiotiques en IV pour traiter une pneumonie) et que les alternatives énumérées ci-dessus ne fonctionnent pas, envisager la forme de contention minimale, surveiller étroitement la personne et élaborer un plan de soins tendant à ce que cette restriction soit supprimée aussitôt que possible.
*Lorsque le traitement impose la prise en charge d’une maladie aiguë (par exemple, des antibiotiques en IV pour traiter une pneumonie) et que les alternatives énumérées ci-dessus ne fonctionnent pas, envisager la forme de contention minimale, surveiller étroitement la personne et élaborer un plan de soins tendant à ce que cette contention soit supprimée aussitôt que possible.
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