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[Problème|GADMaltrComplet#Probl_C3_A8me] - [Déclenchement|GADMaltrComplet#D_C3_A9clenchement] - [Recommandations|GADMaltrComplet#Recommandations] - [ComplémentGADMaltrComplet#Compl_C3_A9ment]
[Problème|GADMaltrComplet#Probl_C3_A8me] - [Déclenchement|GADMaltrComplet#D_C3_A9clenchement] - [Recommandations|GADMaltrComplet#Recommandations] - [Complément|GADMaltrComplet#Compl_C3_A9ment]
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Le protocole d’évaluation clinique (GAD) de la maltraitance a pour objectif d’identifier les personnes qui se trouvent dans des situations de maltraitance ou de négligence ; il vise également à faciliter la prise de décision d’intervention. Dans certains pays et certaines régions, il est obligatoire de signaler de tels cas à un organisme désigné.
Le CAP "maltraitance" a pour objectif d’identifier les personnes qui se trouvent dans des situations de maltraitance ou de négligence ; il vise également à faciliter la prise de décision d’intervention. Dans certains pays et certaines régions, il est obligatoire de signaler de tels cas à un organisme désigné.
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Les mauvais traitements infligés peuvent consister en une action (violence) ou en une omission (négligence). Il peut s’agir d’un acte intentionnel (une tentative consciente d’infliger de la douleur) ou d’un acte non intentionnel attribué à l’ignorance, à une infirmité, à une dépression, au « burn out » ou au manque d’attention de la part d’un soignant.
Les mauvais traitements infligés peuvent consister en une action (violence) ou en une omission (négligence). Il peut s’agir d’un acte intentionnel (une tentative consciente d’infliger de la douleur) ou d’un acte non intentionnel attribué à l’ignorance, à une infirmité, à une dépression, au "burn out" ou au manque d’attention de la part d’un soignant.
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*Négligence : refus ou omission de remplir les obligations en matière de prestation de soins, y compris le refus de donner de la nourriture, prodiguer les services en matière de santé ou l’abandon d’une personne âgée.
*Négligence : refus ou omission de remplir les obligations en matière de prestation de soins, y compris le refus de donner de la nourriture, prodiguer les services en matière de santé ou l’abandon d’une personne âgée.
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*Déterminer le niveau de risque de la personne
*Déterminer le niveau de risque de la personne.
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Ce GAD identifie des personnes de tout âge qui sont dans une situation de négligence ou d’abus, ou qui présentent un risque significatif de les subir. L’objectif à court terme est de décider si la situation nécessite une action immédiate, alors que l’objectif à moyen terme ou long terme est de gérer les conséquences psychosociales qui font suite à une histoire d’abus. D’après des études, on estime qu’environ un tiers des personnes ciblées (à risque) par ce GAD n’en feront plus partie 90 jours plus tard. Cependant, un risque persiste que la personne présente, au cours de la vie, une dépression, de l’anxiété et qu’elle ait des problèmes d’ordre social, si les conséquences psychologiques de l’abus ne sont pas prises en charge de manière efficace.
Ce CAP identifie des personnes de tout âge qui sont dans une situation de négligence ou d’abus, ou qui présentent un risque significatif de les subir. L’objectif à court terme est de décider si la situation nécessite une action immédiate, alors que l’objectif à moyen ou long terme est de gérer les conséquences psychosociales qui font suite à une histoire d’abus. D’après certaines études, on estime qu’environ un tiers des personnes ciblées (à risque) par ce CAP, n’en feront plus partie 90 jours plus tard. Cependant, un risque persiste que la personne présente, au cours de la vie, une dépression, de l’anxiété et qu’elle ait des problèmes d’ordre social, si les conséquences psychologiques de l’abus ne sont pas prises en charge de manière efficace.
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__Groupe de personnes à risque très élevé.__ Ce groupe inclut les personnes qui présentent les deux critères suivants :
*Un ou plusieurs des indicateurs d’abus cités ci dessous ont été présents :
__Groupe de personnes à risque très élevé.__\\
Ce groupe inclut les personnes qui présentent __les deux critères__ suivants :
*__Un ou plusieurs des indicateurs d’abus cités ci dessous ont été présents :__
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**Manque d’hygiène inhabituel, apparence négligée ou désordre vestimentaire
**Manque d’hygiène inhabituel, apparence négligée ou désordre vestimentaire
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*Deux ou plusieurs des facteurs de stress suivants sont présents :
*__Deux ou plusieurs des facteurs de stress suivants sont présents :__
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**Déficit nutritionnel, récente perte substantielle de poids, malnutrition, prise d’un repas une seule fois par jour ou moins, absorption insuffisante de liquides, ou indice de masse corporel inférieur à 19.
**Déficit nutritionnel, récente perte substantielle de poids, malnutrition, prise d’un repas une seule fois par jour ou moins, absorption insuffisante de liquides, ou indice de masse corporel inférieur à 19, diminution de la quantité de nourriture ingérée
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__Groupe de personnes à risque modéré.__ Ce groupe inclut les personnes qui ne présentent que le premier des deux critères cités ci-dessus ; ils présentent un ou plusieurs des indicateurs directs d’abus et n’ont pas deux ou plusieurs des facteurs de stress.
__Groupe de personnes à risque modéré.__\\
Ce groupe inclut les personnes qui ne présentent que le premier des deux critères cités ci-dessus ; ils présentent un ou plusieurs des indicateurs directs d’abus et n’ont pas deux ou plusieurs des facteurs de stress.
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Environ 1 % à 6 % des personnes bénéficiant de soins à domicile et moins de 1 % des personnes âgées qui vivent seules sont classés dans ce groupe.
Environ 1 % à 6 % des personnes âgées bénéficiant de soins à domicile et moins de 1 % des personnes âgées qui vivent de façon indépendante sont classés dans ce groupe.
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__Personnes non à risques.__ Ce groupe inclut toutes les autres personnes.
__Personnes non à risque.__\\
Ce groupe inclut toutes les autres personnes.
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Le comportement est-il abusif ? Pour déterminer si un comportement est abusif, négligeant ou exploiteur, il faut prendre en compte la fréquence, la durée, la sévérité et les conséquences probables des observations qui ont été évaluées. En plus, il faut envisager l’ensemble des circonstances objectives qui entourent le comportement et le point de vue de la personne par rapport à la situation. Considère-t-elle cette situation comme un abus ? Est-elle favorable à une intervention ? Existe-il des facteurs culturels qui font que le comportement est toléré ou que la personne est moins disposée à un changement ?
__Le comportement est-il abusif ?__ Pour déterminer si un comportement est abusif, négligeant ou exploiteur, il faut prendre en compte la fréquence, la durée, la sévérité et les conséquences probables des observations qui ont été évaluées. En plus, il faut envisager l’ensemble des circonstances objectives qui entourent le comportement et le point de vue de la personne par rapport à la situation. Considère-t-elle cette situation comme un abus ? Est-elle favorable à une intervention ? Existe-il des facteurs culturels qui font que le comportement est toléré ou que la personne est moins disposée à un changement ?
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*Pour les personnes qui font partie du groupe à « niveau de risque très élevé », il existe une forte probabilité d’abus avec répercussions sur la santé physique ou mentale. Pour ces personnes, envisagez les facteurs suivants :
*__Pour les personnes qui font partie du groupe à « niveau de risque très élevé »,__ il existe une forte probabilité d’abus avec répercussions sur la santé physique ou mentale. Pour ces personnes, envisagez les facteurs suivants :
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**Est-ce que les soignants / la famille comprennent l’abus et sont désireux d’essayer de résoudre les problèmes ?
**Est-ce que les soignants / la famille comprennent l’abus et, sont désireux d’essayer de résoudre les problèmes ?
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**Y a-t-il problèmes de santé mentale tels que la personne est en danger de se blesser ou de blesser quelqu’un d’autre ?
*Pour les personnes qui font partie du groupe « à risque modéré », vous devez explorer tout risque d’abus ou de négligence. Même s’il existe une suspicion d’abus ou de négligence, cela peut ne pas se vérifier. Il existe de nombreuses situations dans lesquelles un indicateur initial d’abus est expliqué par d’autres raisons. Par exemple, le soignant (ou une autre personne) peut être faussement accusé d’abus parce que la personne a des problèmes de santé mentale. Parfois, une personne ayant des troubles cognitifs peut ne pas se rappeler la cause accidentelle d’une ecchymose. Pour évaluer un abus potentiel sans éléments corroborants, il faut garder à l’esprit toute explication alternative. Cependant, l’évaluation de la situation devrait être aussi complète que possible pour s’assurer que des situations d’abus réelles n’ont pas été écartées par inadvertance. Il faut être particulièrement attentif aux éléments suivants :
**Y a-t-il des problèmes de santé mentale tels que, la personne est en danger de se blesser ou de blesser quelqu’un d’autre ?
*__Pour les personnes qui font partie du groupe « à risque modéré »,__ vous devez explorer tout risque d’abus ou de négligence. Même s’il existe une suspicion d’abus ou de négligence, cela peut ne pas se vérifier. Il existe de nombreuses situations dans lesquelles un indicateur initial d’abus est expliqué par d’autres raisons. Par exemple, le soignant (ou une autre personne) peut être faussement accusé d’abus parce que la personne a des problèmes de santé mentale. Parfois, une personne ayant des troubles cognitifs peut ne pas se rappeler la cause accidentelle d’une ecchymose. Pour évaluer un abus potentiel sans éléments corroborants, il faut garder à l’esprit toute explication alternative. Cependant, l’évaluation de la situation devrait être aussi complète que possible pour s’assurer que des situations d’abus réelles n’ont pas été écartées par inadvertance. Il faut être particulièrement attentif aux éléments suivants :
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Interroger le résidant de façon rassurante. L’entretien devrait être mené avec la personne seule (pas en présence du prétendu ou possible auteur des mauvais traitements), bien qu’il ne soit pas toujours possible de le faire en premier lieu. La confirmation par la personne des mauvais traitements est un élément important pour décider de la nature des actions ultérieures. Lorsque la personne nie un mauvais traitement, vous devez prendre une décision par rapport à sa fiabilité. Demandez à la personne de décrire ses sentiments par rapport à l’événement « abusif ». La personne a-t-elle décrit l’événement comme induisant un sentiment intense de peur ou d’horreur ? Quelle est la réponse de la personne à d’autres événements graves de sa vie ? Lorsqu’une personne nie une maltraitance, vous devez prendre une décision au sujet de sa crédibilité.
*__Interroger le résidant de façon rassurante.__ L’entretien devrait être mené avec la personne seule (pas en présence du prétendu ou possible auteur des mauvais traitements), bien qu’il ne soit pas toujours possible de le faire en premier lieu. La confirmation, par la personne, des mauvais traitements, est un élément important pour décider de la nature des actions ultérieures. Lorsque la personne nie un mauvais traitement, vous devez prendre une décision par rapport à sa fiabilité. Demandez à la personne de décrire ses sentiments par rapport à l’événement « abusif ». La personne a-t-elle décrit l’événement comme induisant un sentiment intense de peur ou d’horreur ? Quelle est la réponse de la personne à d’autres événements graves de sa vie ?
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Examiner l’abus potentiel. Pour décider si l’abus est présent, il est conseillé d’obtenir des informations auprès de services de santé ou sociaux professionnels, de proches et des services qui fournissent les soins. Si c’est approprié, un entretien avec la personne que l’on pense être auteur d’abus peut aider à élaborer une stratégie d’intervention efficace. Il faut expliquer au soignant que le processus d’interview comprend des entretiens séparés avec le soignant et la personne. Lors de cet entretien, il faut évaluer la bonne volonté, la santé, l’état mental et émotionnel et les compétences du soignant.
*__Examiner l’abus potentiel.__ Pour décider si l’abus est présent, il est conseillé d’obtenir des informations auprès de services de santé ou de services sociaux professionnels, de proches et des services qui fournissent les soins. Si c’est approprié, un entretien avec la personne que l’on pense être auteur d’abus peut aider à élaborer une stratégie d’intervention efficace. Il faut expliquer au soignant que le processus d’interview comprend des entretiens séparés avec le soignant et la personne. Lors de ces entretiens, il faut évaluer la bonne volonté, la santé, l’état mental et émotionnel et les compétences du soignant.
\\Il peut être difficile d’évaluer l’existence d’un abus d’ordre financier en l’absence d’informations détaillées sur les ressources financières, les motifs des dépenses, la culture et les normes familiales. Bien que la nécessité de faire des transactions financières (par exemple, pour les soins de santé, la prescription de médicaments, le chauffage, la nourriture) peuvent amener à des abus financiers, toutes les transactions économiques ne sont pas liées à un abus et toutes les personnes qui sont victimes d’abus d’ordre financier ne sont pas obligées de faire des transactions financières.
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Il peut être difficile d’évaluer l’existence d’un abus d’ordre financier en l’absence d’informations détaillées sur les ressources financières, les motifs des dépenses, la culture et les normes familiales. Bien que la nécessité de faire des transactions financières (par exemple, pour les soins de santé, la prescription de médicaments, le chauffage, la nourriture) peuvent amener à des abus financiers, toutes les transactions économiques ne sont pas liées à un abus et toutes les personnes qui sont victimes d’abus d’ordre financier ne sont pas obligées de faire des transactions financières.
*__Traitement.__ La réponse appropriée aux abus, à la négligence ou à l’exploitation variera en fonction des cas individuels, de la gravité réelle ou potentielle de l’abus et des lois en vigueur dans le pays. Souvent les services sociaux peuvent œuvrer avec le personnel soignant pour réduire ou atténuer les facteurs qui contribuent à un éventuel abus ou à une négligence. Les services d’entretien à domicile et les soins qui permettent à l’aidant de « respirer », peuvent apporter leur aide en permettant au soignant de s’éloigner de la personne pour un moment.
\\Les facteurs de stress, chez les personnes qui font partie du groupe ayant « le niveau de risque très élevé », sont très fréquents. Plusieurs sont associés à des CAP déterminés qui devraient être considérés.
**Environ 2/3 des personnes ciblées ont des problèmes de santé, y compris au niveau des AVQ et des troubles cognitifs.
**La moitié développe des problèmes tels que l’isolement social, la dépression, l’anxiété, la perte de plaisir, la colère ou un conflit avec la famille.
**Environ 30 % ont un mauvais état nutritionnel, sont identifiées comme devant déménager, ou ont un soignant habituel en détresse, en colère ou en dépression.
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*__Les CAP correspondant à ces situations devraient être consultés pour aider à résoudre ces problèmes :__ Relations sociales, Activités sociales, soutien Informel, Humeur, Comportement, Déshydratation, Cognition et Nutrition.
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Traitement. La réponse appropriée aux abus, à la négligence ou à l’exploitation variera en fonction des cas individuels, de la gravité réelle ou potentielle de l’abus et des lois en vigueur dans le pays. Souvent les services sociaux peuvent œuvrer avec le personnel soignant pour désamorcer ou atténuer les facteurs qui contribuent à un éventuel abus ou une négligence. Les services d’entretien à domicile et les soins qui permettent à l’aidant de « respirer », peuvent apporter leur aide en permettant au soignant de s’éloigner pour un moment de la personne.
*__En élaborant un plan de soins, les éléments suivants devraient être listés :__
**La personne court un danger physique immédiat. Si tel est le cas, il faut agir immédiatement. Vous devrez peut être veiller sans tarder à ce que la personne âgée soit retirée de son milieu actuel. Tenez compte de la réaction potentielle de la personne victime d’abus et de la façon dont elle peut réagir à ce déplacement, ainsi qu’à la réaction de l’abuseur.
**La personne acceptera-t-elle une intervention ?
**L’auteur d’abus assume-t-il son rôle et va-t-il accepter d’entrer dans un programme thérapeutique ?
**La situation sera-t-elle améliorée en augmentant l’aide apportée par des services de soins ?
**Les soignants ont-ils besoin d’une aide psychologique, d’un soutien ou d’un traitement médical pour supporter le fardeau ?
**Si les allégations s’avèrent non fondées, la personne devra-t-elle bénéficier d’une évaluation ou d’un traitement psychiatrique supplémentaire ?
**La personne présente-t-elle des symptômes d’un état de stress post-traumatique liés aux abus ? Si tel est le cas, il sera peut être nécessaire de la référer à des soins psychiatriques appropriés.
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Les facteurs de stress chez les personnes qui font partie du groupe ayant « le niveau de risque très élevé » sont très fréquents. Plusieurs sont associés à des GAD déterminés qui devraient être considérés.
*Environ deux-tiers des personnes ciblées ont des problèmes de santé, y compris au niveau des AVQ et des troubles cognitifs.
*La moitié développe des problèmes tels que l’isolement social, la dépression, l’anxiété, la perte de plaisir, la colère ou un conflit avec la famille.
*Environ 30 % ont un mauvais état nutritionnel, nécessiteront d’être déplacées, ou auront un soignant habituel en détresse, en colère ou en dépression.
*__Suivi et contrôle.__ Une réévaluation périodique est nécessaire dans tous les cas, spécialement quand l’évidence d’un abus est peu concluante. Même si une personne refuse de l’aide, il peut encore être bénéfique de lui fournir les informations (écrites) avec les numéros des services d’urgence et les références appropriées.
Pour les personnes qui ont été mises en évidence par le [CAP "Maltraitance"|GADMaltr] lors d’une évaluation précédente, il est important de contrôler les signes de problèmes de santé mentale même si le CAP n’est plus d’application. Il pourrait y avoir de nouvelles informations qui pourront vous aider à vous assurer de la présence ou de l’absence d’un abus. En plus, vous devriez être vigilant à la récurrence des conditions antérieures ou des facteurs favorisants lors d’épisodes d’abus précédents.
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Les GAD correspondants à ces situations devraient être consultés pour aider à résoudre ces problèmes : Relations sociales, Activités sociales, soutien Informel, Humeur, Comportement, Déshydratation, Cognition et Nutrition.
En élaborant un plan de soins, les éléments suivants devraient être listés :
*La personne court un danger physique immédiat. Si tel est le cas, il faut agir immédiatement. Vous devrez peut être veiller sans tarder à ce que la personne âgée soit retirée de son milieu actuel. Tenez compte de la réaction potentielle de la personne victime d’abus et de la façon dont elle peut réagir à ce déplacement, ainsi qu’à la réaction de l’abuseur.
*La personne acceptera t-elle une intervention ?
*L’auteur d’abus assume-t-il son rôle et va-t-il accepter d’entrer dans un programme thérapeutique ?
*La situation sera-t-elle améliorée en augmentant l’aide apportée par des services de soins ?
*Les soignants ont-ils besoin d’une aide psychologique, d’un soutien ou d’un traitement médical pour supporter le fardeau ?
*Si les allégations s’avèrent non fondées, la personne devra-t-elle bénéficier d’une évaluation ou d’un traitement psychiatrique supplémentaire ?
*La personne présente-t-elle des symptômes d’un état de stress post-traumatique liés aux abus ? Si tel est le cas, il sera peut être nécessaire de la référer à des soins psychiatriques appropriés.
Suivi et contrôle. Une réévaluation périodique est nécessaire dans tous les cas, spécialement quand l’évidence d’un abus est peu concluante. Même si une personne refuse de l’aide, il peut encore être bénéfique de lui fournir les informations (écrites) avec les numéros des services d’urgence et les références appropriées.
Pour les personnes qui ont été mises en évidence par le [GAD « Maltraitance »|GADMaltr] lors d’une évaluation précédente, il est important de contrôler les signes de problèmes de santé mentale même si le GAD n’est plus d’application. Il pourrait y avoir de nouvelles informations qui pourront vous aider à vous assurer de la présence ou de l’absence d’un abus. En plus, vous devriez être vigilant à la récurrence des conditions antérieures ou des facteurs favorisants lors d’épisodes d’abus précédents.
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