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__La personne est-elle placée sous contention physique en raison d’un antécédent de déambulation ?__Les moyens de contention sont rarement indiqués pour de tels comportements et, quand bien même le seraient-ils, ce serait alors pour quelques minutes, dans la plupart des cas. Beaucoup d’instruments et de techniques sont maintenant disponibles pour éviter cette solution. On peut utiliser des bracelets d’alerte qui déclenchent automatiquement la fermeture d’une porte lorsque la personne concernée s’en approche. Des bracelets d’identification telle que l’alerte médicale peuvent être placés sur la personne en vue de son identification. Des sentiers circulaires qui n’ont pas d’issue vers l’extérieur peuvent permettre à la personne de marcher sans qu’elle ne puisse sortir du bâtiment. Voir le [CAP Comportement|GADComp] pour plus de détails sur la manière de prendre en charge les soins de ces personnes.
__La personne est-elle placée sous contention physique en raison d’un antécédent de déambulation ?__ Les moyens de contention sont rarement indiqués pour de tels comportements et, quand bien même le seraient-ils, ce serait alors pour quelques minutes, dans la plupart des cas. Beaucoup d’instruments et de techniques sont maintenant disponibles pour éviter cette solution. On peut utiliser des bracelets d’alerte qui déclenchent automatiquement la fermeture d’une porte lorsque la personne concernée s’en approche. Des bracelets d’identification telle que l’alerte médicale peuvent être placés sur la personne en vue de son identification. Des sentiers circulaires qui n’ont pas d’issue vers l’extérieur peuvent permettre à la personne de marcher sans qu’elle ne puisse sortir du bâtiment. Voir le [CAP Comportement|GADComp] pour plus de détails sur la manière de prendre en charge les soins de ces personnes.
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*Déterminer si les comportements résultent d’un besoin non rencontré dans les autres domaines comportementaux (par exemple, la douleur, la fatigue, la faim, la soif, l’angoisse, le besoin d’uriner ou d’aller à selle, l’ennui ou l’excès de stimulation, le besoin de se déplacer) et développer des stratégies alternatives pour rencontrer ces besoins.
*Le comportement agressif est-il un symptôme nouveau ou d’apparition subite ? Des pathologies aiguës peuvent engendrer un delirium ou des épisodes psychotiques aigus associés à des changements comportementaux. Ces situations devraient être immédiatement référées au médecin (voir [GAD Delirium|GADDel]).
*Identifier tout facteur favorisant, le supprimer de l’environnement et adapter les horaires de soins pour qu’ils répondent aux besoins de la personne. Voici quelques exemples de stratégies de traitement :
**Autoriser la personne à décider du moment où elle souhaite se lever ou prendre son bain,
**Recadrer la personne avec des indications calmes, simples, claires et rassurantes ; supprimer les éléments dangereux de l’environnement, ainsi que les personnes situées dans les alentours immédiats. Autoriser la personne à manifester ses émotions en toute sécurité.
**Favoriser les interventions en tête à tête, si la personne les tolère. Une personne agitée, fatiguée et faisant les 100 pas peut souhaiter être accompagnée par un membre du personnel afin d’exprimer ses craintes et frustrations éventuelles.
**Eviter de parler avec une intonation trop forte ou pressante qui pourrait l’irriter ultérieurement.
*Déterminer si les comportements résultent d’un besoin non rencontré dans des domaines non comportementaux (par exemple, la douleur, la fatigue, la faim, la soif, l’angoisse, le besoin d’uriner ou d’aller à selle, l’ennui ou l’excès de stimulation, le besoin de se déplacer) et développer des stratégies alternatives pour rencontrer ces besoins.
*Le comportement agressif est-il un symptôme nouveau ou d’apparition subite ? Des pathologies aiguës peuvent engendrer un delirium ou des épisodes psychotiques aigus associés à des changements comportementaux. Ces situations devraient être immédiatement référées au médecin (voir [GAD Delirium|GADDel]).
*Identifier tout facteur favorisant, le supprimer de l’environnement et adapter les horaires de soins pour qu’ils répondent aux besoins de la personne. Voici quelques exemples de stratégies de traitement :
**Autoriser la personne à décider du moment où elle souhaite se lever ou prendre son bain.
**Recadrer la personne avec des indications calmes, simples, claires et rassurantes ; supprimer les éléments dangereux de l’environnement, ainsi que les personnes situées dans les alentours immédiats. Autoriser la personne à manifester ses émotions en toute sécurité.
**Favoriser les interventions en tête à tête, si la personne les tolère. Une personne agitée, fatiguée et faisant les cent pas peut souhaiter être accompagnée par un membre du personnel afin d’exprimer ses craintes et frustrations éventuelles.
**Eviter de parler avec une intonation trop forte ou pressante qui pourrait l’irriter ultérieurement.
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**Si la personne déambule dans la chambre d’une autre, une réponse sévère de l’occupant peut provoquer l’attaque par la personne qui y déambule (attitude provoquée). Certaines personnes requièrent qu’on les sépare afin de prévenir ces comportements.
**Si l’agressivité n’est pas le fruit d’une provocation, envisager de référer immédiatement le patient au médecin et mettre en place des mesures pour maintenir la sécurité des autres personnes et du personnel.
**Aborder la personne d’une façon calme, détendue et apaisante. Le comportement de la personne se calque souvent sur celui de ceux et celles qui l’entourent.
**Si la personne devient agressive physiquement, déplacez la et permettez lui de bénéficier de plus d’espace. Cela atténuera son sentiment de captivité. Veiller à ce que les autres ne soient pas présents dans cette nouvelle situation. Lorsque la personne semble ne plus constituer un danger, l’approcher de façon calme et rassurante.
**Examiner l’environnement physique de la personne afin de voir si une sur-stimulation ou une sous-stimulation ne pourraient pas constituer des facteurs entraînant des manifestations agressives. Des interventions appropriées incluront, sans toutefois s’y limiter, des horaires d’éveil et de coucher, adapter les heures de repas, fournir des activités en tête à tête, des variations dans les programmes des activités habituelles, l’ajustement des traitements médicamenteux, ainsi que référer le patient pour la prise en charge d’interventions médicales et psychiatriques.
**Prendre des mesures pour améliorer la continuité des soins (par exemple, recourir à une approche de soins infirmiers primaires). Un membre de l’équipe est-il plus particulièrement affecté au suivi de la même personne pour comprendre ses ressources individuelles, ses préférences, ses besoins et ses particularités? Une certaine dimension de familiarité avec un même soignant peut réduire voire même supprimer les épisodes d’agressivité comportementale.
**Si la personne déambule dans la chambre d’une autre, une réponse sévère de l’occupant peut provoquer l’attaque par la personne qui y déambule (attitude provoquée). Certaines personnes requièrent qu’on les sépare afin de prévenir ces comportements.
**Si l’agressivité n’est pas le fruit d’une provocation, envisager de référer immédiatement la personne au médecin et mettre en place des mesures pour maintenir la sécurité des autres personnes et du personnel.
**Aborder la personne d’une façon calme, détendue et apaisante. Le comportement de la personne se calque souvent sur celui des personnes qui l’entourent.
**Si la personne devient agressive physiquement, déplacez-la et permettez-lui de bénéficier de plus d’espace. Cela atténuera son sentiment de captivité. Veillez à ce que les autres ne soient pas présents dans cette nouvelle situation. Lorsque la personne semble ne plus constituer un danger, approchez-la de façon calme et rassurante.
**Examinez l’environnement physique de la personne afin de voir si une sur-stimulation ou une sous-stimulation ne pourrait pas constituer des facteurs entraînant des manifestations agressives. Des interventions appropriées incluront, sans toutefois s’y limiter, des horaires d’éveil et de coucher, adapter les heures de repas, fournir des activités en tête à tête, des variations dans les programmes des activités habituelles, l’ajustement des traitements médicamenteux, ainsi que référer la personne pour la prise en charge d’interventions médicales et psychiatriques.
**Prendre des mesures pour améliorer la continuité des soins (par exemple, recourir à une approche de soins infirmiers primaires). Un membre de l’équipe est-il plus particulièrement affecté au suivi de la même personne pour comprendre ses ressources individuelles, ses préférences, ses besoins et ses particularités ? Une certaine dimension de familiarité avec un même soignant peut réduire voire même supprimer les épisodes d’agressivité comportementale.
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