Ce GAD ne cherche pas à porter un jugement ou à culpabiliser le réseau d’aide informelle. Il cherche seulement à identifier les personnes dont le réseau informel tirerait un avantage du recours à une stratégie d’aide alternative si la personne décline. Le réseau informel est désigné comme « fragile » dans ces situations.
GROUPE A RISQUES SI LES DEUX CONDITIONS SUIVANTES SONT REMPLIES :
Pour les personnes âgées vivant au sein de la communauté, chaque point de déclin dans une AIVQ se traduit par une perte d’autonomie de 10% dans l’accomplissement des activités instrumentales. Le groupe à risques comprend environ 40% des personnes âgées recevant des soins à domicile et 10% des personnes âgées vivant en autonomie.
Pour le groupe à risques, les niveaux d’aide informelle fournie représentent moins de la moitié de ceux des groupes non à risques. Toutefois, un changement des facteurs de risques (par exemple le fait de ne plus vivre seul) peut remettre en adéquation le niveau d’aide informelle mais généralement l’entourage devra prendre en charge une part de plus en plus importante des activités instrumentales avec un risque d’épuisement.
Pour les bénéficiaires de soins à domicile, l’objectif sera d’identifier les personnes qui présentent une défaillance du support familial et chez qui des services d’aide professionnels pourraient intervenir. Quand ces services sont mis en place, la personne peut recevoir une aide pour accomplir les activités qu’elle ne peut plus assumer seule.
GROUPE NON A RISQUES. TOUTES les autres personnes.
Support informel Triggers.pdf | 10324 bytes |