Déclenchement du CAP Communication
L’objectif de ce CAP est double : premièrement, améliorer l’aptitude à communiquer chaque fois que c’est possible. Deuxièmement, prévenir toute dégradation de la communication. Toute personne dépistée à risques devrait bénéficier d’un plan de soins spécialisé pour la communication. La différence essentielle entre les deux groupes à risques suivants réside dans l’objectif des soins : améliorer ou prévenir un déclin.
GROUPE A RISQUE AYANT UN POTENTIEL D’AMELIORATION
Ce sous-groupe est défini par deux facteurs :
- Les personnes constituant ce groupe ont une insuffisance de communication de modérée à sévère, qui comprend à la fois la communication avec les autres et la compréhension de la communication venant des autres ;
- Ces personnes ont quelques aptitudes pour prendre part à la prise de décisions quotidiennes (persistance de capacité cognitive).
Etant donné cette persistance de capacité cognitive, ce sous-groupe est le plus susceptible de rencontrer des améliorations dans la communication. Toutefois, seulement une minorité s’améliorera (environ 15 %) endéans une période de 90 jours, le point central des soins est d’augmenter la probabilité que cela arrive. Remarque – ce groupe comprend environ 11 % des personnes dans les structures de soins de longue durée, 8 % des bénéficiaires de soins à domicile et moins de 1 % des personnes âgées qui vivent de façon autonome au sein de la communauté.
GROUPE A RISQUE POUR PREVENIR UN DECLIN
Ce sous-groupe est également défini par la capacité de communication et de prise de décision quotidienne, mais dans ce cas la personne tend à avoir un meilleur niveau de fonctionnement des capacités de communication, et une moins bonne aptitude à prendre des décisions quotidiennes.
Etant donné cette déficience cognitive, ce sous-groupe est le plus susceptible de décliner au niveau de la communication. Toutefois, seule une minorité verra une dégradation (environ 15 %), le point central des soins est de réduire la probabilité que cela arrive. Remarque : ce groupe comprend environ 25 % des personnes dans les structures de soins de longue durée, 10 % des bénéficiaires de soins à domicile et moins d’un % des personnes âgées qui vivent de façon autonomes au sein de la communauté.
GROUPE NON A RISQUE
Ce sous-groupe comprend toute personne chez qui il n’est pas réaliste de viser une récupération fonctionnelle ou un maintien fonctionnel pour prévenir une dégradation. Il existe un équilibre entre les capacités à communiquer et la capacité cognitive (comme le mesure la prise de décision dans la vie quotidienne). On distingue trois sous-groupes : une bonne communication et une bonne cognition, une communication moyenne et une cognition moyenne, une mauvaise communication et une mauvaise cognition.
Ce sous-groupe est le moins susceptible de changer au cours du temps, comme l’aptitude à communiquer équivaut à l’aptitude cognitive. Remarque - ce groupe comprend environ 64 % des personnes dans les structures de soins de longue durée , 88 % des bénéficiaires en soins à domicile et 99 % des personnes âgées qui vivent de façon autonome au sein de la communauté. Les soins pour les personnes de ce groupe se limitent à contrôler tout déclin inattendu du niveau de communication.