Déterminer la présence et la fréquence des indicateurs les 3 derniers jours ou observés précédemment, indépendamment de l’origine supposée. Dans certains cas, un indicateur ne sera pas observé dans les 3 derniers jours, mais est toujours « présent » et actif de manière que cet indicateur a une importance pour les besoins en soins actuels du client. Quand les indicateurs sont combinés à d’autres items dans l’instrument, ils peuvent fournir des informations sur la gravité de la problématique du client.
Le sentiment de souffrance psychique peut être exprimé directement par un client dépressif, anxieux ou triste. La souffrance psychique peut aussi être exprimée par le non verbal ou par le comportement en observant le client lors de ses activités quotidiennes.
Un sentiment d’affliction peut être exprimé directement par la personne qui est déprimée, anxieuse ou triste. La détresse peut aussi être exprimée à travers des indicateurs non verbaux. Engagez une conversation avec la personne, en ayant présentes à l’esprit, les déclarations antérieures de la personne ou les observations que vous avez faites.
Certaines personnes parlent davantage que d’autres de leurs sentiments; elles parleront de leur détresse spontanément. D’autres en parleront uniquement lorsqu’on leur demande directement comment elles se sentent. Quand la personne verbalise sa détresse ou rapporte la survenue de troubles du comportement ou de l’humeur (par exemple, pleurs), demandez lui depuis quand ils sont présents.
D’autres personnes seront incapables d’exprimer leurs sentiments (par exemple, ils ne peuvent trouver les mots pour décrire leur état ou ils sont dénués de capacités intellectuelles ou de clairvoyance). Observez soigneusement la personne pour chacun des signes lors de l’évaluation et lors de tout contact que vous pouvez avoir avec la personne durant la période de 3 jours couvrant l’évaluation.
Pensez aux différences culturelles dans l’expression de ces indicateurs. Les clients peuvent exprimer plus ou moins facilement leurs problèmes mentaux, leurs émotions et sentiments en fonction de leurs normes. Ne sous-estimez pas son interprétation des indicateurs en fonction de ses attentes par rapport à l’arrière-plan culturel du client. D’un autre côté il est important d’être particulièrement sensible à ces indicateurs chez des personnes qui de par leur culture sont plus stoïques dans leur manière de s’exprimer.
Consultez les membres de la famille qui ont une connaissance directe du comportement caractéristique et habituel de la personne et tout soignant travaillant au contact de la personne (par exemple, le soignant principal s’il est disponible). Il peut également y avoir des informations révélatrices dans le dossier du client, même si elles ne sont pas nécessairement détaillées. Dans les situations pour lesquelles il y a une différence entre ce que le client dit et ce que vous avez observé et/ou ce que d’autres ont raconté, utilisez le jugement clinique pour déterminer quelle est la meilleure réponse.
En vous appuyant sur vos contacts et sur l’observation de la personne, codez la présence de chaque signe durant les 3 derniers jours, indépendamment de ce que vous pensez en être la cause. Rappelez-vous de coder à la fois la présence du signe et le nombre de jours où il s’est manifesté, sans tenir compte du nombre de fois où il s’est manifesté par jour. Utilisez le code suivant :
Exemple :