b. Agressivité verbale – par ex. menacée, injurie ou maudit les autres personnes.
c. Agressivité physique - par ex. frappe, repousse, griffe ou agresse sexuellement les autres personnes.
d. Comportement socialement inadapté ou perturbateur – par ex. émet des sons ou des bruits perturbateurs, hurle, crache ou projette de la nourriture ou des selles, amasse des objets, fouille dans les affaires des autres.
e. Comportement sexuel inadapté en public ou se déshabille en public - Un comportement sexuel ne doit être considéré comme inapproprié quand il viole les normes sociales en usage (par ex. exposition délibérée, masturbation en public, gestes sexuels inacceptables, attouchement, pincement). L’activité sexuelle pratiquée en privé (soit seul soit entre deux adultes consentants) n’est pas incluse ici. Le déshabillage en public se rapporte avec un comportement qui est en infraction avec la loi. Dans le cas de déshabillage en public vous devez vous rappeler qu’il faut enregistrer son absence ou sa présence et sa fréquence mais non son intention. Par exemple codez cet item « 1 » ou plus si la personne rapporte s’être déshabillée en public parce qu’il n’y avait pas de lieu privé disponible.
f. Résistance aux soins - par ex. pour prendre des médicaments, recevoir des injections, repousser le soignant procurant son assistance pour les AVQ, pour manger ou pour changer de position. Cette catégorie ne comprend pas les cas où la personne a fait un choix éclairé de ne pas poursuive un traitement (par exemple, la personne a exercé son droit de refuser un traitement et réagit négativement lorsque l’équipe essaye de le reprendre).
Les signes de résistance peuvent être verbaux ou physiques (refuse expressément de recevoir des soins repousse le soignant ou le griffe etc.). Ces comportements n’ont pas en soi de valeur positive ou négative : ils fournissent des informations sur la façon dont la personne répond aux interventions, et peuvent conduire à d’autres investigations sur les causes du refus (par exemple, peur de la douleur, peur de tomber, mauvaise compréhension, colère, pauvreté des relations, désir de plus de participation aux décisions concernant les soins, expériences antérieures d’erreurs de médicaments ou de soins inacceptables, désir de modifier les soins reçus).
Demandez à l’aidant familial si chacun des comportements problématiques est survenu. Ayez une vision objective des troubles du comportement et centrez vous sur les agissements de la personne, non sur ses intentions. Il est souvent difficile de déterminer le sens sous-jacent à un comportement particulier. Le fait que les membres de la famille se sont habitués et minimisent l’intention présumée de la personne (« elle n’a vraiment pas cherché à blesser quiconque, elle était juste effrayée») n’est pas pertinent pour le codage. Codez plutôt chaque item en vous basant sur ce que la personne manifeste comme comportement problématique.
Observez la personne et comment elle réagit aux tentatives de membres de la famille ou d’autres pour lui prodiguer des soins. Demandez aux aidants s’ils sont au courant de ce qui est survenu jour et nuit durant les 3 derniers jours. Si possible essayez de le faire quand la personne n’est pas dans la pièce. Sachez que les réponses données en présence de la personne devront être vérifiées ultérieurement. Sachez aussi que la présence de multiples soignants durant l’évaluation peut décourager les personnes de répondre précisément.