L’incontinence correspond « à une perte involontaire d’urine dans un lieu et/ou à un moment inappropriés objectivement constatée ». Elle peut résulter d’un dysfonctionnement du système urinaire ou de difficultés d’adaptation de la personne à son milieu de vie (toilettes à l’étage, handicap moteur, médicaments diurétiques….).
Il est important de dépister et de prévenir l’incontinence urinaire chez la personne âgée car l’âge est un facteur de risque (fréquence de l’incontinence urinaire augmente avec le vieillissement). Discuter librement de ce problème avec la personne et sa famille est la première étape de la mise en place d’un plan de soin réussi.
L’incontinence urinaire peut entraîner de nombreuses répercussions (irritation de la peau, infections à répétition, septicémie, chutes, irritation locale pouvant conduire à l’escarre de décubitus, inconfort lié à l’utilisation de sondes urinaires …). Les conséquences psychologiques et sociales de l’incontinence urinaire ne sont pas à négliger (sentiment de honte, repli sur soi, isolement social, conduites d’évitement, décision d’une admission en MR/MRS, perte d’autonomie…).