Les caractéristiques cognitives d’un être autonome comprennent aussi bien la capacité à se souvenir des événements récents que la capacité à prendre des décisions quotidiennes de manière prudente. D’une part, des troubles légers peuvent être associés aux processus de vieillissement mais d’autre part, le déclin des capacités cognitives est le résultat d’un délire, d’une maladie psychiatrique, d’un AVC, d’une maladie métabolique ou d’une démence.
La démence n’est pas une maladie en soi mais un syndrome. La démence peut être reliée à plusieurs causes. Selon certaines études, la démence se caractérise par la présence de trois critères [1]:
Une réduction des capacités cognitives menace l’indépendance personnelle et augmente le risque d’admission en MRS. Quelle que soit la cause du déclin des capacités cognitives, il est nécessaire que les prestations de soins soient basées sur un diagnostic correct afin d’établir un planning adéquat.
Ce CAP vise à aider les clients qui disposent d’encore assez de capacités cognitives (caractérisées par un score de 2 ou moins sur l’échelle de performances cognitives (CPS), ce qui équivaut à un score de 19 ou plus au mini-examen de l’état mental), afin de les garder le plus autonomes possible pendant le plus longtemps possible. Le CAP est activé chez les patients qui présentent un risque élevé de voir leurs capacités cognitives restantes commencer à décliner. Il se peut que ces patients développent un syndrome de démence dans le futur. En l’absence d’affection physique, une perte instrumentale ou personnelle d’AVQ devrait laisser supposer l’apparition d’un déclin cognitif. C’est pour cela qu’une observation méticuleuse de l’exécution de ces activités chez une personne âgée peut donner des indications importantes lors de la détection du déclin cognitif.
OBJECTIFS DE SOINS GENERAUX
[#1] Les notions de ‘déclin’ et de ‘chronicité’ doivent également être examinées : (1) lorsqu’on est en présence d’un déclin sans que les 3 critères ci-dessus soient réunis, on peut parler de déclin cognitif ou de perte cognitive, (2) lorsque les problèmes ne sont pas chroniques mais fluctuants, la présence d’un délire apparaît plus clairement.