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!!Incontinence urinaire |
!!CAP Incontinence urinaire |
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L’incontinence correspond __« à une perte involontaire d’urine dans un lieu et/ou à un moment inappropriés objectivement constatée »__. Elle peut résulter d’un dysfonctionnement du système urinaire ou de difficultés d’adaptation de la personne à son milieu de vie (toilettes à l’étage, handicap moteur, médicaments diurétiques….). |
''L’incontinence urinaire est l’incapacité de contrôler l’émission d’urine d’une manière socialement adéquate. Aux USA, 15 % des personnes âgées vivant à domicile présentent des problèmes d’incontinence urinaire. En institution, plus de 50 % des personnes âgées sont confrontées à des problèmes d’incontinence urinaire, soit occasionnels, soit réguliers. Ce problème est souvent cité comme étant le facteur qui a motivé la décision de transférer la personne âgée de son domicile vers une maison de repos ou un "Assisted living facility".'' |
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Il est important de dépister et de prévenir l’incontinence urinaire chez la personne âgée car l’âge est un facteur de risque (fréquence de l’incontinence urinaire augmente avec le vieillissement). Discuter librement de ce problème avec la personne et sa famille est la première étape de la mise en place d’un plan de soin réussi. |
Bien qu’elle augmente fréquemment avec l’âge, l’incontinence urinaire n’est pas une composante normale du processus biologique du vieillissement. Discuter librement de ce problème avec la personne et sa famille est la première étape de la mise en place d’un plan de soin réussi. |
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L’incontinence urinaire peut entraîner de nombreuses répercussions (irritation de la peau, infections à répétition, septicémie, chutes, irritation locale pouvant conduire à l’escarre de décubitus, inconfort lié à l’utilisation de sondes urinaires …). Les conséquences psychologiques et sociales de l’incontinence urinaire ne sont pas à négliger (sentiment de honte, repli sur soi, isolement social, conduites d’évitement, décision d’une admission en MR/MRS, perte d’autonomie…). |
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!!!PRINCIPAUX OBJECTIFS DES SOINS |
*rechercher systématiquement une éventuelle incontinence urinaire ; |
*repérer les facteurs déclenchants et/ou aggravants (réduction de la mobilité pour cause de douleur, d’essoufflement, d’hypotension orthostatique, infection urinaire, fécalome, ablation récente d’une sonde à demeure, lithiase, prescription récente de diurétiques, d’antihypertenseurs, de psychotropes, inadaptation de l’environnement..) ; |
*préciser le type d’incontinence urinaire ; |
*tenter d’améliorer autant que possible la fonction urinaire ; |
*poser un diagnostic approprié qui permettra ultérieurement de choisir les stratégies thérapeutiques adaptées (traitement médicamenteux, rééducation, mesures palliatives) ; |
*empêcher la détérioration de l’incontinence urinaire chez des personnes déjà incontinentes. |
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L’incontinence urinaire cause de nombreux problèmes tels que l’irritation de la peau, les chutes, l’isolement social, les ulcères de pression et un usage problématique des sondes urinaires à demeure. L’utilisation de ces dernières augmente le risque d’infection grave, mais aussi de calculs et de cancers. L’usage de sondes contribue également à l’inconfort et à l’usage inapproprié de médicaments nécessaires pour traiter les spasmes vésicaux associés. |