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La douleur peut être due à des lésions au niveau de différents systèmes et tissus, incluant : le système musculo squelettique (par exemple, l’arthrose, des fractures, une maladie vasculaire périphérique, des blessures) ; neurologique (par exemple, lésion neuropathique chez un diabétique, herpès viral) et le cancer. L’intensité de la douleur est une question subjective, qui n’a pas besoin d’être proportionnelle au type ni à l’étendue du tissu ou système endommagé. |
La douleur peut être due à des lésions au niveau de différents systèmes physiologiques et tissus, incluant : le système musculo squelettique (par exemple, l’arthrose, des fractures, une maladie vasculaire périphérique, des blessures) ; neurologique (par exemple, lésion neuropathique chez un diabétique, herpès viral) et le cancer. L’intensité de la douleur est une question subjective, qui n’a pas besoin d’être proportionnelle au type ni à l’étendue du tissu ou système endommagé. |
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La présence d’une douleur peut également augmenter la souffrance dans d’autres domaines, augmentant le sentiment d’impuissance, d’anxiété, de dépression, réduisant la participation aux activités, diminuant l’appétit et perturbant le sommeil. La gestion de la douleur ne se limite donc pas à la prescription d’analgésiques mais inclut d’autres interventions et traitements centrés sur la qualité de vie de la personne et sa capacité à fonctionner. |
La présence d’une douleur peut également augmenter la souffrance dans d’autres domaines, augmentant le sentiment d’impuissance, d’anxiété, de dépression, réduisant la participation aux activités, diminuant l’appétit et perturbant le sommeil. La gestion de la douleur ne se limite donc pas à la prescription d’analgésiques mais inclut d’autres interventions et traitements centrés sur la qualité de vie de la personne et sa capacité à fonctionner. |
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La douleur doit être gérée dans les plus brefs délais – en particulier si elle est récente. Sa gestion devrait inclure une approche interdisciplinaire, en collaboration avec la personne et sa famille. En plus, pour être efficace, les soignants informels et la personne devraient communiquer les symptômes et les signes de la douleur le plus rapidement possible au médecin et aux autres membres de l’équipe de soins. |
La douleur doit être gérée dans les plus brefs délais, en particulier si elle est récente. Sa gestion devrait inclure une approche interdisciplinaire, en collaboration avec la personne et sa famille. En plus, pour être efficaces, les soignants informels et la personne devraient communiquer les symptômes et les signes de la douleur le plus rapidement possible au médecin et aux autres membres de l’équipe de soins. |
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*Reconnaître l’association entre la douleur et d’autres signes tels que la dépression, le repli sur soi et le déclin fonctionnel. La gestion de la douleur devrait être considérée comme faisant partie importante d’un objectif de promotion de l’activité physique et de la qualité de la vie. |
*Reconnaître l’association entre la douleur et d’autres signes tels que la dépression, le repli sur soi et le déclin fonctionnel. La gestion de la douleur devrait être considérée comme une partie importante d’un objectif de promotion de l’activité physique et de la qualité de la vie. |
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Le CAP « Douleur » s’applique aux soins de longue durée, aux soins à domicile, à l’assistance de vie, aux soins post-aigus et aux personnes vivant de façon autonome. Son but est d’évaluer et de gérer la douleur et les problèmes qu’elle cause dans les plus brefs délais. |
Le CAP « douleur » s’applique aux soins de longue durée, aux soins à domicile, à l’assistance de vie, aux soins post-aigus et aux personnes vivant de façon autonome. Son but est d’évaluer et de gérer la douleur et les problèmes qu’elle cause dans les plus brefs délais. |
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Ce CAP distingue deux groupes de personnes qui nécessitent un suivi spécialisé, basé sur la sévérité de la douleur exprimée plutôt que sur la probabilité de guérir. En fait, il est rare qu’une personne dans ce groupe identifié soit complètement guérie. Ainsi, l’objectif majeur de ce CAP est d’améliorer l’état général de la personne. |
Ce CAP distingue deux groupes de personnes qui nécessitent un suivi spécialisé, basé sur la sévérité de la douleur exprimée plutôt que sur la probabilité de guérir la douleur. En fait, il est relativement rare qu’une personne identifiée dans ce groupe soit complètement guérie. Ainsi, l’objectif majeur de ce CAP est d’améliorer l’état général de la personne. |
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__Groupe cible à haut risque__ – une personne avec une douleur forte ou insoutenable (peu importe que la douleur survienne de façon quotidienne ou moins fréquemment). |
__PERSONNES A HAUT RISQUE__ – Une personne avec une douleur forte ou insoutenable (peu importe que la douleur survienne de façon quotidienne ou moins fréquemment). |
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Ce groupe inclut environ 5% des personnes en maison de repos et de soins, 25% des bénéficiaires de soins à domicile et 4% des personnes âgées vivant de manière indépendante au sein de la communauté. Dans le cadre des maisons de repos environ 45% des personnes classées dans ce groupe verront une amélioration dans une période de 90 jours et 15% seront soulagées. Le taux d’amélioration pour les soins à domicile est d’environ 15%, alors que la proportion de personnes soulagées n’est que de 15%. |
Ce groupe inclut environ 5 %9 des personnes en institution, 25 % des bénéficiaires de soins à domicile et 4 % des personnes âgées vivant de manière indépendante au sein de la communauté. En institution environ 45 % des personnes classées dans ce groupe verront une amélioration dans une période de 90 jours et 15 % seront soulagées. Le taux d’amélioration pour les soins à domicile est d’environ 15 %, alors que la proportion de personnes soulagées n’est que de 15 %. |
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__Groupe cible à risque moyen__ – une personne avec une douleur quotidienne décrite comme moyenne ou modérée. |
__PERSONNES A RISQUE MOYEN__ – Une personne avec une douleur quotidienne décrite comme moyenne ou modérée. |
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Ce groupe comprend environ 12% des personnes en maison de repos, 25% des bénéficiaires de soins à domicile et 15% des personnes âgées vivant indépendamment au sein de la communauté. En maison de repos, environ 35 % des personnes faisant partie de ce groupe voient une amélioration au cours d’une période de 90 jours et 15 % seront soulagées. Le taux d’amélioration en soins à domicile est d’environ 14 % alors que la proportion de personnes soulagées n’est que de 7 %. |
Ce groupe comprend environ 12 % des personnes en institution, 25% des bénéficiaires de soins à domicile et 15 % des personnes âgées vivant indépendamment au sein de la communauté. En institution, environ 35 % des personnes faisant partie de ce groupe voient une amélioration au cours d’une période de 90 jours et 15 % seront soulagées. Le taux d’amélioration en soins à domicile est d’environ 14 % alors que la proportion de personnes soulagées n’est que de 7 %. |
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__Groupe non cible__ – tous les autres. |
__PERSONNES NON A RISQUE__ – tous les autres. |
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#établir l’anamnèse détaillée de l’intensité, de la localisation, de la fréquence et des caractéristiques de la douleur, |
#un examen physique complet et fiable , |
#réaliser des tests de laboratoire, |
#établir de quelle façon la douleur affecte l’état émotionnel et les préférences, |
#observer les performances de la personne, et |
#vérifier les interventions en cours, évaluer leur efficacité et leurs inconvénients, si nécessaire. |
# établir l’anamnèse détaillée de l’intensité, de la localisation, de la fréquence et des caractéristiques de la douleur, |
# un examen physique complet et fiable, |
# réaliser des tests de laboratoire, |
# établir de quelle façon la douleur affecte l’état émotionnel et les préférences, |
# observer les performances de la personne, et |
# vérifier les interventions en cours, évaluer leur efficacité et leurs inconvénients, si nécessaire. |
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*Après l’évaluation avec un instrument d’InterRAI, assurez-vous du suivi en demandant à la personne d’indiquer la sévérité de la douleur en utilisant un outil que la personne estime facile à utiliser (voyez les exemples ci-dessous). Incluez l’estimation de la personne au sujet de l’intensité de la douleur classée de la plus faible à la plus forte. Les questions devraient être simples et concrètes, et les informations rapportées par la personne devraient être prises avec intérêt. Si la personne ne comprend pas, utilisez des mots simples et des termes différents. Utilisez régulièrement les questions d’InterRAI au niveau de la douleur, au même titre que tout outil complémentaire, afin de lister les symptômes de la douleur au fil du temps. Enregistrez vos conclusions sur la douleur sur une feuille d’évaluation ad hoc pour évaluer l’efficacité des interventions. Exemples d’outils d’évaluation complémentaire de la douleur : échelle visuelle analogique (la personne indique sur une échelle de 10 cm la sévérité de la douleur); une échelle chiffrée (à quel point la douleur est intense sur une échelle de douleur allant de 0 – pas de douleur- à 10 - douleur la plus pénible-) ; échelle de description verbale (moyenne, modérée, sévère, horrible, insoutenable) ; échelle des visages de la douleur (montre des visages souriants ou exprimant l’agonie), en Belgique, échelle DOLOPLUS (évaluation comportementale de la douleur chez la personne âgée). Il existe également des échelles d’évaluation de la douleur spécifiques pour les personnes qui ont des difficultés pour verbaliser. |
*Après l’évaluation avec un instrument d’évaluation interRAI, assurez-vous du suivi en demandant à la personne d’indiquer la sévérité de la douleur en utilisant un outil d’évaluation de la douleur que la personne estime facile à utiliser (voyez les exemples infra). Incluez l’estimation de la personne au sujet de l’intensité de la douleur classée de la plus faible à la plus forte. Les questions devraient être simples et concrètes, et les informations rapportées par la personne devraient être prises avec intérêt. Si la personne ne comprend pas, utilisez des mots simples et des termes différents. Utilisez régulièrement les questions d’interRAI au niveau de la douleur, au même titre que tout outil complémentaire, afin de lister les symptômes de la douleur au fil du temps. Enregistrez vos conclusions sur la douleur sur une feuille d’évaluation ad hoc pour évaluer l’efficacité des interventions. Exemples d’outils d’évaluation complémentaire de la douleur : échelle visuelle analogique (la personne indique sur une échelle de 10 cm la sévérité de la douleur); une échelle chiffrée (à quel point la douleur est intense sur une échelle de douleur allant de 0 – pas de douleur- à 10 - douleur la plus pénible-) ; échelle de description verbale (moyenne, modérée, sévère, horrible, insoutenable), et l’échelle des visages de la douleur (montre des visages souriants ou exprimant l’agonie). Il existe également des échelles d’évaluation de la douleur spécifiques pour les personnes qui ont des difficultés pour verbaliser. |
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Observations de la fréquence et de l’intensité de la douleur. Pour gérer adéquatement la douleur, il est important de continuer à observer les performances de la personne. Si la personne ne peut communiquer verbalement, est incapable de décrire un symptôme ou n’émet pas de plainte, l’observation est le seul moyen pour évaluer une douleur. |
__Observations de la fréquence et de l’intensité de la douleur.__ |
Pour gérer adéquatement la douleur, il est important de continuer à observer les performances de la personne. Si la personne ne peut communiquer verbalement, est incapable de décrire un symptôme ou n’émet pas de plainte, l’observation est le seul moyen pour évaluer une douleur. Vous devriez être attentif aux facteurs culturels qui peuvent affecter la manifestation de la douleur.\\ Dans certains groupes culturels une tendance au stoïcisme peut empêcher la personne d’exprimer la douleur. D’un autre côté, selon les normes culturelles de base il peut exister une tendance parmi l’équipe de soutien informel à sous estimer de façon inappropriée les indicateurs de la douleur chez les personnes qui expriment des plaintes par rapport à leur santé.\\ Observez les plaintes et les signes de douleur exprimés par la personne au cours des activités habituelles (par exemple, pendant les soins du matin, lors d’une thérapie physique) pour établir ou confirmer la douleur et ses répercussions sur des changements dans le fonctionnement physique. Parlez avec les personnes qui assurent directement les soins, en incluant les membres de la famille, pour documenter les observations.\\ Les signes non verbaux de douleur :\\ |
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Vous devriez être attentif aux facteurs culturels qui peuvent affecter la manifestation de la douleur. Dans certains groupes culturels une tendance au stoïcisme peut empêcher la personne d’exprimer la douleur. D’un autre côté, selon les normes culturelles de base il peut exister une tendance parmi l’équipe de soutien informel à sous estimer de façon inappropriée les indicateurs de la douleur chez les personnes qui expriment des plaintes par rapport à leur santé. |
Observez les plaintes et les signes de douleur exprimés par la personne au cours des activités habituelles (par exemple, pendant les soins du matin, lors d’une thérapie physique) pour établir ou confirmer la douleur et ses répercussions sur des changements dans le fonctionnement physique. Parlez avec les personnes qui assurent directement les soins, en incluant les membres de la famille, pour documenter les observations. |
Les signes non verbaux de douleur : |
*Expressions du visage (par exemple : visage renfrogné, grimaçant). |
*Expressions du visage (par exemple, visage renfrogné, grimaçant). |
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*Position du corps (par exemple, se mettre en position défensive, postures « déformées », mouvements réduits des jambes, repos accru). |
*Position du corps (par exemple, se mettre en position défensive, postures « déformées », mouvements des jambes réduits, repos accru). |
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Localisation de la douleur, type et réaction aux conditions extérieures. Déterminez aussi précisément que possible où la personne ressent de la douleur. La localisation de la douleur est importante en vue de l’établissement du plan de soins ; par exemple, une douleur liée à une pathologie vasculaire périphérique ou à l’arthrite peut affecter la planification d’une intervention. |
__Localisation de la douleur, type et réaction aux conditions extérieures.__ |
Déterminez aussi précisément que possible où la personne ressent de la douleur. La localisation de la douleur est importante en vue de l’établissement du plan de soins (par exemple, une douleur liée à une pathologie vasculaire périphérique ou à l’arthrite peut affecter la planification d’une intervention).\\ |
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*Demandez ce qui réduit la douleur ou la fait empirer (par exemple, un mouvement, rester assis, rester dans une même position, suivre un horaire précis au niveau des médicaments, ne pas rater la prise du médicament, prendre un médicament quand la douleur surgit). Est-ce que la douleur diminue comme espéré à la suite de l’instauration d’un programme analgésique établi ? Indiquez quel comportement semble soulager la douleur et celui qui paraît l’empirer. |
*Demandez ce qui réduit la douleur ou la fait empirer (par exemple, un mouvement, rester assis, rester dans une même position, suivre l’administration des médicaments, ne pas rater la prise du médicament, prendre un médicament quand la douleur surgit). Est-ce que la douleur diminue comme espéré à la suite de l’instauration d’un programme analgésique établi ? Indiquez quel comportement semble soulager la douleur et celui qui paraît l’empirer. |
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